
___________________________________________________________________Écoute
Y a des souffrances qui pèsent des tonnes et pour ne pas que tout espoir nous abandonne on joue le rôle de celui pour qui tout va bien, pourvu que les autres n'en sachent rien. On fait au mieux pour sauver la face pour que notre entourage ignore par où l'on passe. On rit, on danse, on fait les fous comme à Venise, mais quoi qu'on fasse, mais quoi qu'on dise les blessures qui ne se voient pas nous font du mal bien plus que toutes les autres. On les enferme au fond de soi, mais est-ce que toute une vie on les supporte ? [...] C'est à nous-mêmes que l'on se joue la comédie pour s'inventer qu'on est guéri. [...] Y a des souffrances qui pèsent des tonnes et pour ne pas que tout espoir nous abandonne, il faut se dire que tôt ou tard on va guérir. Les blessures qui ne se voient pas parfois elles semblent avoir perdu nos traces et quand on ne s'y attend pas et sans que jamais les autres le sachent, elles remontent à la surface, elles nous fusillent une fois encore. Les blessures qui ne se voient pas, qui nous font mal, bien plus que toutes les autres. Ces blessures-là, qui n'se voient pas.